Copyright © 2002-2005 Thomas M. Eastep, Patrice Vetsel, Fabien Demassieux
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2005-01-17
Table of Contents
Notes du traducteur : Le guide initial a été traduit par VETSEL Patrice que je remercie. J'en ai assuré la révision pour l'adapter à la version 2 de Shorewall. J'espère vous faciliter l'accès et la prise en main d'un firewall performant, efficace, adaptable et facile d'utilisation. Donc félicitations pour la qualité du travail et la disponibilité offerte par Thomas M. Eastep. Si vous trouvez des erreurs ou des améliorations à apporter vous pouvez me contacter Fabien Demassieux
Mettre en place un système Linux en tant que firewall pour un petit réseau contenant une DMZ est une chose assez simple, si vous comprenez les bases et suivez la documentation.
Ce guide ne veut pas vous apprendre tous les rouages de Shorewall. Il se focalise sur ce qui est nécessaire pour configurer Shorewall, dans son utilisation la plus courante :
Un système Linux utilisé en tant que firewall/routeur pour un petit réseau local.
Une seule adresse IP publique.
Si vous avez plus d'une adresse IP, ce n'est pas le guide qui vous convient -- regardez plutôt du coté du Guide de Configuration Shorewall.
Une DMZ (Zone démilitarisée) connectée sur une interface Ethernet séparée.
Une connexion Internet par le biais d'un modem câble, ADSL, ISDN, "Frame Relay", RTC ...
Voici un schéma d'une installation typique.
Shorewall a besoin que le package
iproute/iproute2 soit installé
(avec la distribution RedHat™, le package
s'appelle iproute). Vous pouvez vérifier si le
package est installé par la présence du programme ip
sur votre firewall. En tant que root
, vous pouvez utiliser la commande
which pour cela:
[root@gateway root]# which ip
/sbin/ip
[root@gateway root]#
Je recommande en premier la lecture complète du guide afin de se familiariser avec les tenants et aboutissants puis de revenir sur les modifications de votre configuration adapté à votre système.
Si vous éditez vos fichiers de configuration sur un système Windows™, vous devez les sauver comme des fichiers Unix™ si votre éditeur supporte cette option sinon vous devez les convertir avec dos2unix avant d'essayer de les utiliser. De la même manière, si vous copiez un fichier de configuration depuis votre disque dur Windows™ vers une disquette, vous devez lancer dos2unix sur la copie avant de l'utiliser avec Shorewall.
Si vous êtes équipé d'un modem ADSL et utilisez PPTP pour communiquer avec un serveur à travers ce modem, vous devez faire le changement suivant en plus de ceux ci-dessous. ADSL avec PPTP est commun en Europe, ainsi qu'en Australie.
Les fichiers de configuration pour Shorewall sont situés dans le répertoire /etc/shorewall -- pour de simples paramétrages, vous n'avez à faire qu'avec quelques un d'entre eux comme décris dans ce guide.
Après avoir installé Shorewall,
téléchargez l'exemple
three-interface, décompressez le (tar
-zxvf
three-interfaces.tgz
) et copiez les
fichiers dans /etc/shorewall
(ces fichiers remplaceront les
initiaux).
Parallèlement à la présentation, je vous suggère de jeter un oeil à ceux physiquement présents sur votre système -- chacun des fichiers contient des instructions de configuration détaillées et des entrées par défaut.
Shorewall voit le réseau où il fonctionne, comme un ensemble de zones. Dans une configuration avec trois interfaces, les noms des zones suivantes sont utilisés:
Name | Description |
---|---|
net | The Internet |
loc | Your Local Network |
dmz | Demilitarized Zone |
Les zones de Shorewall sont définies dans le fichier /etc/shorewall/
zones
.
Shorewall reconnaît aussi le système de firewall comme sa propre
zone - par défaut, le firewall est connu comme fw
.
Les règles à propos du trafic à autoriser et à interdire sont exprimées en terme de zones.
Vous exprimez votre politique par défaut pour les connexions
d'une zone vers une autre zone dans le fichier /etc/shorewall/
policy
.
Vous définissez les exceptions à ces politiques pas défaut dans
le fichier /etc/shorewall/
rules
.
Pour chaque connexion demandant à entrer dans le firewall, la
requête est en premier lieu comparée par rapport au fichier /etc/shorewall/
rules
. Si
aucune règle dans ce fichier ne correspond à la demande de connexion alors
la première politique dans le fichier /etc/shorewall/
policy
qui y correspond sera appliquée. Si cette politique est
REJECT
ou DROP
la requête est dans
un premier temps comparée par rapport aux règles contenues dans le fichier
/etc/shorewall/
common
,
si ce fichier existe; sinon les régles dans le fichier /etc/shorewall/
common.def
sont vérifiées.
Le fichier /etc/shorewall/policy inclus dans l'archive d'exemple (three-interface) contient les politiques suivantes:
#SOURCE DEST POLICY LOG LEVEL LIMIT:BURST loc net ACCEPT net all DROP info all all REJECT info
Dans le fichier d'exemple (three-interface), la ligne suivante est incluse mais elle est commentée. Si vous voulez que votre firewall puisse avoir un accès complet aux serveurs sur Internet, décommentez la ligne.
#SOURCE DEST POLICY LOG LEVEL LIMIT:BURST fw net ACCEPT
Les politiques précédentes vont:
Permettre toutes demandes de connexion depuis votre réseau local vers Internet
Drop (ignorer) toutes les demandes de connexion depuis l'Internet vers votre firewall ou votre réseau local
Accept (accepter) facultativement toutes les demandes de connexion de votre firewall vers l'Internet (si vous avez décommenté la politique additionnelle)
Reject (rejeter) toutes les autres requêtes de connexion.
Maintenant, editez votre propre fichier
et apportez les modifications et ajouter ce que vous voulez./etc/shorewall/
policy
Le firewall a trois interfaces de réseau. Lorsque la connexion
Internet passe par le câble ou par un ROUTEUR (pas un simple modem) ADSL
(non USB) “Modem”, l'interface vers l'extérieur (External
Interface) sera l'adaptateur sur lequel est connecté le routeur
“Modem” (e.g., eth0
)
à moins que vous ne vous connectiez par Point-to-Point
Protocol over Ethernet (PPPoE) ou par Point-to-Point
Tunneling Protocol (PPTP),dans ce cas l'interface extérieure
sera une interface de type ppp (e.g., ppp0
). Si vous vous connectez par un simple
modem (RTC), votre interface extérieure sera aussi ppp0. Si votre
connexion passe par Numéris (ISDN), votre interface extérieure sera
ippp0
.
Si votre interface vers l'extérieur est ppp0
ou ippp0
alors vous mettrez CLAMPMSS=yes dans
le fichier /etc/shorewall/shorewall.conf
.
Votre Interface locale sera un adaptateur
Ethernet (eth0
, eth1
or eth2
) et sera connecté à un hub ou un
switch. Vos ordinateurs locaux seront connectés à ce même switch (note :
si vous n'avez qu'un seul ordinateur en local, vous pouvez le connecter
directement au firewall par un câble croisé).
Votre interface DMZ sera aussi un adaptateur
Ethernet (eth0
, eth1
or eth2
) et sera connecté à un hub ou un
switch. Vos ordinateurs appartenant à la DMZ seront connectés à ce même
switch (note : si vous n'avez qu'un seul ordinateur dans la DMZ, vous
pouvez le connecter directement au firewall par un câble croisé).
Ne connectez pas l'interface interne et externe sur le même hub ou
switch, sauf pour tester avec une version postérieure à Shorewall 1.4.7.
Quand vous utilisez ces versions récentes, vous pouvez tester ce type de
configuration si vous spécifiez l'option arp_filter dans le fichier
/etc/shorewall/
interfaces
pour toutes les interfaces connectées au hub/switch commun. Utiliser une
telle configuration avec un firewall en production est fortement
déconseillé.
L'exemple de configuration de Shorewall pour trois interfaces
suppose que l'interface externe est eth0
, l'interface locale est eth1
et que la DMZ est sur l'interface
eth2
. Si votre configuration
diffère, vous devrez modifier le fichier d'exemple
/etc/shorewall/interfaces
en conséquence. Tant que
vous y êtes, vous pourriez parcourir la liste des options qui sont
spécifiées pour les interfaces. Quelques trucs :
Si votre interface vers l'extérieur est ppp0
ou ippp0
, vous pouvez remplacer le
detect
dans la seconde colonne par un
“-” (sans les quotes).
Si votre interface vers l'extérieur est ppp0
or ippp0
u si vous avez une adresse
IP statique, vous pouvez enlever
dhcp
dans la liste des options .
Si votre interface est un bridge utilisant l'utilitaire
brctl alors vous devez ajouter l'option
routeback
à la liste des options.
Si vous spécifiez norfc1918 pour votre
interface externe, vous pouvez vérifier périodiquement le Shorewall Errata pour mettre à jour le fichier
/usr/share/shorewall/rfc1918
. Sinon, vous pouvez
copier le fichier /usr/share/shorewall/rfc1918
vers
/etc/shorewall/rfc1918
et adapter votre fichier
/etc/shorewall/rfc1918
comme je le
fais.
Avant d'aller plus loin, nous devons dire quelques mots au sujet des adresses Internet Protocol (IP). Normalement, votre fournisseur Internet ISP vous assignera une seule adresse IP. Cette adresse peut être assignée par le Dynamic Host Configuration Protocol (DHCP) ou lors de l'établissement de votre connexion lorsque vous vous connectez (modem standard) ou établissez votre connexion PPP. Dans de rares cas , votre provider peut vous assigner une adresse statique IP ; cela signifie que vous devez configurer l'interface externe de votre firewall afin d'utiliser cette adresse de manière permanente. Votre adresse externe assignée, elle va être partagée par tous vos systèmes lors de l'accès à Internet. Vous devrez assigner vos propres adresses dans votre réseau local (votre interface interne sur le firewall ainsi que les autres ordinateurs). La RFC 1918 réserve plusieurs plages d'adresses privées Private IP à cet fin:
10.0.0.0 - 10.255.255.255 172.16.0.0 - 172.31.255.255 192.168.0.0 - 192.168.255.255
Avant de lancer Shorewall, regarder l'adresse IP de votre interface
externe, et si elle est dans les plages précédentes, vous devez enlever
l'option 'norfc1918' dans la ligne concernant l'interface externe dans le
fichier /etc/shorewall/
interfaces
.
Vous devrez assigner vos adresses depuis le même sous-réseau
(sub-network-subnet). Pour ce faire, nous pouvons considérer un
sous-réseau dans une plage d'adresses x.y.z.0 -
x.y.z.255
. Chaque sous-réseau aura un masque (Subnet Mask)
255.255.255.0
. L'adresse
x.y.z.0
est réservée comme l'adresse de sous-réseau
Subnet Address et x.y.z.255
est
réservée en tant qu'adresse de broadcast Subnet Broadcast
Address. Dans Shorewall, un sous-réseau est décrit en utilisant
Classless InterDomain
Routing (CIDR) notation Il consiste en l'adresse du sous-réseau
suivie par/24
. Le “24” se réfère au nombre
consécutif de bits marquant “1” dans la partie gauche du
masque de sous-réseau.
Table 1. Un exemple de sous-réseau (sub-network) :
Range: | 10.10.10.0 -
10.10.10.255 |
Subnet Address: | 10.10.10.0 |
Broadcast Address: | 10.10.10.255 |
CIDR Notation: | 10.10.10.0/24 |
Il est de mise d'assigner l'interface interne à la première adresse
utilisable du sous-réseau (10.10.10.1
dans l'exemple précédent) ou la
dernière adresse utilisable (10.10.10.254
).
L'un des buts d'un sous-réseau est de permettre à tous les ordinateurs dans le sous-réseau de savoir avec quels autres ordinateurs ils peuvent communiquer directement. Pour communiquer avec des systèmes en dehors du sous-réseau, les ordinateurs envoient des paquets à travers le gateway (routeur).
Vos ordinateurs en local (ordinateur 1 et ordinateur 2 dans le diagramme) devraient être configurés avec leur passerelle par défaut (default gateway) pointant sur l'adresse IP de l'interface interne du firewall.
La présentation précédente ne fait que d'effleurer la question des sous réseaux et du routage. Si vous êtes intéressé pour apprendre plus sur l'adressage IP et le routage, je recommande “IP Fundamentals: What Everyone Needs to Know about Addressing & Routing”, Thomas A. Maufer, Prentice-Hall, 1999, ISBN 0-13-975483-0 (link).
Le reste de ce guide assumera que vous avez configuré votre réseau comme montré ci-dessous :
La passerelle par défaut (default gateway) pour les ordinateurs de
la DMZ sera 10.10.11.254
et le
passerelle par défaut pour les ordinateurs en local sera 10.10.10.254
Votre FAI (fournisseur d'accès) pourrait
assigner une adresse RFC 1918 à votre
interface externe. Si cette adresse est le sous-réseau 10.10.10.0/24
alors vous aurez besoin
d'un sous-réseau DIFFERENT RFC 1918 pour votre réseau local.
Les adresses réservées par la RFC 1918 sont parfois désignées comme
non-routables car les routeurs Internet (backbone) ne font pas circuler
les paquets qui ont une adresse de destination appartenant à la RFC-1918.
Lorsqu'un de vos systèmes en local (supposons l'ordinateur1) demande une
connexion à un serveur par Internet, le firewall doit appliquer un
Network Address Translation (NAT).
Le firewall réécrit l'adresse source dans le paquet, et l'a remplacé par
l'adresse de l'interface externe du firewall; en d'autres mots, le
firewall fait croire que c'est lui même qui initie la connexion. Ceci est
nécessaire afin que l'hôte de destination soit capable de renvoyer les
paquets au firewall (souvenez vous que les paquets qui ont pour adresse de
destination, une adresse réservée par la RFC 1918 ne pourront pas être
routés à travers Internet, donc l'hôte Internet ne pourra adresser sa
réponse à l'ordinateur 1). Lorsque le firewall reçoit le paquet de
réponse, il remet l'adresse de destination à 10.10.10.1
et fait passer le paquet vers
l'ordinateur 1.
Sur les systèmes Linux, ce procédé est souvent appelé IP Masquerading mais vous verrez aussi le terme de Source Network Address Translation (SNAT). Shorewall suit la convention utilisée avec Netfilter:
Masquerade désigne le cas ou vous laissez votre firewall détecter automatiquement l'adresse de l'interface externe.
SNAT désigne le cas où vous spécifiez explicitement l'adresse source des paquets sortant de votre réseau local.
Sous Shorewall, autant le
Masquerading et le
SNAT sont configuré avec des
entrés dans le fichier /etc/shorewall/
masq
.
Vous utiliserez normalement le Masquerading si votre adresse
IP externe i est dynamique, et SNAT
si l'adresse IP est statique.
Si votre interface externe est eth0
, votre interface locale eth1
et votre interface pour la DMZ
eth2
vous n'avez pas besoin de
modifier le fichier fourni avec l'exemple. Dans le cas contraire, éditez
/etc/shorewall/
masq
et
changez le en conséquence.
Si, malgré les avertissements, vous utilisez ce guide pour un
utilisation de one-to-one NAT ou de Proxy ARP pour votre DMZ, enlever
l'entrée pour eth2
de
./etc/shorewall/
masq
Si votre IP externe est statique, vous pouvez la mettre dans la
troisième colonne dans /etc/shorewall/
masq
si
vous le désirez, de toutes façons votre firewall fonctionnera bien si vous
laissez cette colonne vide. Le fait de mettre votre IP statique dans la
troisième colonne permet un traitement des paquets sortant un peu plus
efficace.
Si vous utilisez les paquets Debian, vérifiez que votre fichier de
configuration shorewall.conf
contient bien les
valeurs suivantes, si elles n'y sont pas faite les changements
nécessaires:
NAT_ENABLED=Yes
(Shorewall versions earlier
than 1.4.6)
IP_FORWARDING=On
Un de nos buts est de, peut être, faire tourner un ou plusieurs serveurs sur nos ordinateurs dans la DMZ. que ces ordinateurs on une adresse RFC-1918, il n'est pas possible pour les clients sur Internet de se connecter directement à eux. Il est nécessaire à ces clients d'adresser leurs demandes de connexion au firewall qui ré écrit l'adresse de destination de votre serveur, et fait passer le paquet à celui-ci. Lorsque votre serveur répond, le firewall applique automatiquement un SNAT pour réécrire l'adresse source dans la réponse.
Ce procédé est appelé Port Forwarding ou
Destination Network Address Translation (DNAT). Vous
configurez le port forwarding en utilisant les règles DNAT dans le fichier
/etc/shorewall/
rules
file.
La forme générale d'une simple règle de port forwarding dans
/etc/shorewall/
rules
est:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) DNAT net dmz:<server local IP address>[:<server port>] <protocol> <port>
Si vous ne spécifiez pas le <server
port>
, il est supposé être le même que
<port>
.
Example 1. Vous faites tourner un serveur Web dans votre DMZ (2) et vous voulez faire passer les paquets entrant en TCP sur le port 80 à ce système
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) DNAT net dmz:10.10.11.2 tcp 80 ACCEPT loc dmz:10.10.11.2 tcp 80
L'entrée 1 forward le port 80 depuis Internet.
L'entrée 2 autorise les connexions du réseau local.
Deux points importants à garder en mémoire :
Lorsque vous vous connectez à votre serveur à partir de
votre réseau local, vous devez utiliser l'adresse IP interne du
serveur (10.10.11.2
).
Quelques fournisseurs Internet (Provider/ISP) bloquent les
requêtes de connexion entrantes sur le port 80. Si vous avez des
problèmes pour vous connecter à votre serveur web, essayez la
règle suivante et connectez vous sur le port 5000 (c.a.d.,
connectez vous à http://w.x.y.z:5000 ou w.x.y.z
est votre IP externe).
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) SOURCE # PORT(S) DNAT net dmz:10.10.11.2:80 tcp 80 5000
Si vous voulez avoir la possibilité de vous connecter à votre serveur depuis le réseau local en utilisant votre adresse externe, et si vous avez une adresse IP externe statique (fixe), vous pouvez remplacer la règle loc->dmz précédente par :
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) SOURCE ORIGINAL
# PORT(S) DEST
DNAT loc dmz:10.10.11.2 tcp 80 - <external IP>
Si
vous avez une IP dynamique, alors vous devez vous assurer que
votre interface externe est en route avant de lancer Shorewall et
vous devez suivre les étapes suivantes (en supposant que votre
interface externe est eth0
):
Insérez ce qui suit dans /etc/shorewall/params:
ETH0_IP=$(find_interface_address eth0)
Faites votre règle loc->dmz
rule:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) SOURCE ORIGINAL # PORT(S) DEST DNAT loc dmz:10.10.11.2 tcp 80 - $ETH0_IP
Si vous voulez accéder à votre serveur dans la DMZ en utilisant votre adresse IP externe, regardez FAQ 2a.
A ce point, ajoutez les règles DNAT et ACCEPT pour vos serveurs.
Normalement, quand vous vous connectez à votre fournisseur
(FAI/ISP), une partie consiste à obtenir votre adresse IP, votre
Domain Name Service (DNS) pour le
firewall est configuré automatiquement (c.a.d.,le fichier /etc/
resolv.conf
sera
mis à jour). Il arrive que votre provider vous donne une paire d'adresse
IP pour les serveurs DNS afin que
vous configuriez manuellement votre serveur de nom primaire et secondaire.
La manière dont le DNS est configuré sur votre firewall
est de votre responsabilité. Vous pouvez procéder d'une de ses deux façons
:
Vous pouvez configurer votre système interne pour utiliser les
noms de serveurs de votre provider. Si votre fournisseur vous donne
les adresses de leurs serveurs ou si ces adresses sont disponibles
sur leur site web, vous pouvez configurer votre système interne afin
de les utiliser. Si cette information n' est pas disponible,
regardez dans /etc/
resolv.conf
sur votre firewall -- les noms des serveurs sont donnés dans
l'enregistrement "nameserver" dans ce fichier.
Vous pouvez configurer un cache dns
Caching Name Server sur votre firewall.
Red Hat™ a un RPM pour
serveur dns de cache (le RPM à besoin aussi du
paquetage bind RPM) et pour
les utilisateurs de Bering, il y a dnscache.lrp.
Si vous adoptez cette approche, vous configurez votre système
interne pour utiliser le firewall lui même comme étant le seul
serveur de nom primaire. Vous pouvez utiliser l'adresse
IP interne du firewall (10.10.10.254
dans l'exemple
précédent) pour l'adresse de serveur de nom. Pour permettre à vos
systèmes locaux de discuter avec votre serveur cache de nom, vous
devez ouvrir le port 53 (à la fois UDP and
TCP) sur le firewall vers le réseau local; vous
ferez ceci en ajoutant les règles suivantes dans /etc/shorewall/
rules
.
Si vous faites tourner le serveur de nom sur le firewall:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) AllowDNS loc fw AllowDNS dmz fw
Dans la régle ci-dessus, “AllowDNS” est un
exemple d'action prédéfinie defined action. Shorewall
inclus un nombre d'actions prédéfinies et vous pouvez ajouter les vôtres. Pour voir les
actions comprises avec votre version de Shorewall, regardez dans le
fichier /etc/shorewall/actions.std
. Le nom de celles
qui acceptent des connexions débutent par “Allow”.
Vous n'êtes pas obligé d'utiliser des actions prédéfinies quand vous
ajoutez des régles dans le fichier
/etc/shorewall/rules
; les régles générées par
Netfilter sont plus performantes sans actions prédéfinies. La régle vue
ci-dessus peut aussi être codé comme cela:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) ACCEPT loc fw tcp 53 ACCEPT loc fw udp 53 ACCEPT dmz fw tcp 53 ACCEPT dmz fw udp 53
Au cas ou Shorewall n'inclue pas d'actions définies qui vous conviennent, vous pouvez les définir vous même ou coder directement les régles.
Les fichiers exemples inclus dans l'archive (three-interface) contiennent les règles suivantes :
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) AllowDNS fw net
Ces règles autorisent l'accès
DNS à partir de votre firewall et peuvent être enlevées
si vous avez décommenté la ligne dans /etc/shorewall/
policy
autorisant toutes les connexions depuis le firewall vers Internet.
L'exemple inclus aussi:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) AllowSSH loc fw AllowSSH loc dmz
Ces régles autorisent un serveur SSH sur votre firewall et chacun des systèmes de votre DMZ et y autoriser la connexion à ceux-ci depuis votre réseau local.
Si vous désirez permettre d'autres connexions entre vos systèmes, la syntaxe générale est:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) <action> <source zone> <destination zone>
La syntaxe générale lorsqu'on utilise pas des actions prédéfinies est:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S)
ACCEPT <source zone> <destination zone> <protocol> <port>
Example 2. Vous souhaitez rendre publiquement accessible votre serveur DNS sur le firewall
En utiliser une action prédéfinie:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) AllowDNS net fw
Sans action prédéfinie:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) ACCEPT net fw tcp 53 ACCEPT net fw udp 53
Ces deux régles viennent évidemment s'ajouter à celles listées sous “Vous pouvez configurer un cache dns sur votre firewall”.
Si vous ne savez pas quel port(s) et protocole(s) requièrent une application particulière, vous pouvez regarder ici.
Je ne recommande pas d'autoriser telnet vers/de l'Internet parce qu'il utilise du texte en clair (même pour le login!). Si vous voulez un accès shell à votre firewall, utilisez SSH:
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) AllowSSH net fw
Les utilisateurs de Bering pourront ajouter les deux régles suivantes pour être compatible avec la configuration du firewall Jacques's Shorewall.
#ACTION SOURCE DEST PROTO DEST PORT(S) ACCEPT loc fw udp 53 ACCEPT net fw tcp 80
L'entrée 1 autorise l'utilisation du Cache DNS.
L'entrée 2 autorise le “weblet” à fonctionner.
Maintenant, éditez votre fichier de configuration /etc/shorewall/
rules
pour ajouter, modifier ou supprimer les autres connexions voulues.
Vous ne pouvez tester votre firewall de l'intérieur de votre réseau. Car les requêtes que vous envoyez à votre adresse IP ne veux pas dire qu'elle seront associées à votre interface externe ou la zone “net”. Tout trafic généré par le réseau local sera traité par loc->fw.
Les adresses IP sont des propriétés des systèmes, pas des interfaces. C'est une erreur de croire que votre firewall est capable de renvoyer des paquets simplement parce que vous pouvez faire un ping sur l'adresse IP de toutes les interfaces du firewall depuis le réseau local. La seul conclusion est de conclure que le lien entre le réseau local et le firewall est établi et que vous avez probablement la bonne adresse de la passerelle sur votre système.
Toutes les adresses IP configurées sur le
firewall sont dans la zone $FW (fw). Si 192.168.1.254 est
l'adresse IP de votre interface interne, alors vous pouvez écrire
“$FW:192.168.1.254” dans
une régle mais vous ne devez pas écrire “loc:192.168.1.254”. C'est aussi un
non-sens d'ajouter 192.168.1.254 à la zone loc en utilisant une entrée dans
/etc/shorewall/hosts
.
Les paquets de retour (Reply) ne suivent PAS automatiquement le chemin inverse de la requête d'origine. Tous les paquets sont routés en se référant à la table de routage respective de chaque hôte à chaque étape du trajet. C'est commun chez ceux qui installent le firewall Shorewall en parallèle à une passerelle existante et essayent d'utiliser DNAT dans Shorewall sans changer la passerelle par défaut sur les systèmes recevant le retour des requêtes. Les requêtes dont, à travers le firewall Shorewall, l'adresse de destination IP est réécrite mais la réponse va directement vers l'ancienne passerelle.
Shorewall lui-même n'a aucune notion du dedans et du dehors. Ces concepts dépendent de la façon dont Shorewall est configuré.
La procédure d'installation
configure votre système pour lancer Shorewall au boot du système, mais au
début avec la version 1.3.9 de Shorewall le lancement est désactivé,
n'essayer pas de lancer Shorewall avant que la configuration soit finie.
Une fois que vous en aurez fini avec la configuration du firewall, vous
pouvez permettre le lancement de Shorewall en supprimant le fichier
/etc/shorewall/
startup_disabled
.
Les utilisateurs des paquets .deb doivent éditer /etc/default/
shorewall
et mettre startup=1
.
Le firewall est activé en utilisant la commande
“shorewall start” et arrêté avec
“shorewall stop”. Lorsque le firewall est
stoppé, le routage est autorisé sur les hôtes qui possèdent une entrée
dans /etc/shorewall/
routestopped
. Un
firewall qui tourne peut être relancé en utilisant la commande
“shorewall restart” command. Si vous
voulez enlever toutes traces de Shorewall sur votre configuration de
Netfilter, utilisez “shorewall
clear”.
Les exemples (three-interface) supposent que vous voulez permettre
le routage depuis ou vers eth1
(le
réseau local) et eth2
(DMZ)
lorsque Shorewall est stoppé. Si ces deux interfaces ne sont pas
connectées à votre réseau local et votre DMZ, ou si vous voulez permettre
un ensemble d'hôtes différents, modifiez /etc/shorewall/
routestopped
en
conséquence.
Si vous êtes connecté à votre firewall depuis Internet,
n'essayez pas une commande “shorewall
stop” tant que vous n'avez pas ajouté une entrée pour
votre adresse IP (celle à partir de laquelle vous
êtes connectée) dans /etc/shorewall/
routestopped
.
De la même manière, je ne vous recommande pas d'utiliser
“shorewall restart”; il est plus
intéressant de créer une configuration
alternative et de la tester en utilisant la commande
“shorewall try”.
Je vous recommande vivement de lire la page des Fonctionnalités Générales des Fichiers de Configuration -- elle contient des trucs sur les possibilités de Shorewall pour rendre aisé l'administration de votre firewall Shorewall.